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Yelena Grosheva a de la grâce des mouvements risqués et un jolie style en gymnastique.
Par John Crumlish

IG a partagé un petit moment avec Grosheva durant la Cup of Buratino à Novgorod, Russie. Voici donc l'interview de Yelena :


IG: Comment as tu fait pour passer de ta ville natale Yaroslavl au centre national d'entraînement Krugloye?

YG: Les entraîneurs voulaient inviter quelques juniors à Krugloye, pour les évaluer. Ensuite ils ont pris les meilleures. Ils ont regardé quelques filles et ont dit, " Nous les voulons!" Mon entraîneur, Alexander Timonkin, est venu avec moi.

IG: Comment s'est fait la transition de l'équipe junior à l'équipe senior? Vous êtes passé directement des CE junior au CM 94 de brisbane.
YG: La transition était très très dur car vous vous demandez toujours si ils vont vous prendre pour l'équipe senior ou pas.

IG: Aux JO, votre équipe semblait être composée que de médaillées, par rapport à quelques minutes plus tôt, quand les résultats ont été affichés. Votre entraîneur Leonid Arkayev vous a t il donné un peu de peps en vous parlant ou l'équipe s'est elle reprise d'elle même?
YG: Nous pleurions, mais nous ne pouvions pas faire autre chose. On approchait Atlanta sans trop d'attentes. Au début, Arkayev disait 'Wow, une médaille d'argent ou de bronze se serait génial.' Mais lorsque nous avons gagné les imposés, il nous a dit, 'OK, vous avez une chance! vous avez une chance!' Nous pensions aussi avoir une chance, mais ça n'a pas marché. Une médaille d'argent c'est très bien. Je pense que les juges ont été plus honnêtes lors des JO 92 à Barcelone qu'à Atlanta.

IG: Beaucoup de gymnastes considère les JO comme l'ultime expérience. Pensez vous pouvoir continuer?
YG: Je pense que si je continue à m'entraîner dur, je peux faire encore mieux. Aussi à cause de la nouvelle règle sur l'âge, nous n'avons pas beaucoup de filles assez vieilles pour concourir chez les seniors, alors nous sommes une sorte de force pour continuer. Mais je pense que je continuerai de toute façon.

IG: Les gens commente-t-ils votre salut? Et avez vous appris ce salut?
YG: Non! C'est venu comme ça...

IG: Vos performances ont toujours été très féminines, même lorsque vous étiez plus jeune. Es ce qu'avec votre entraîneur vous vous êtes concentrés sur ça?
YG: J'ai travaillé moi même la dessus, car mon entraîneur est un homme et ne peut pas me dire vraiment comment être gracieuse. Alors je l'ai fais moi même.

IG: Quel fut votre moment le plus dur en gymnastique?
YG: La période pre-Olympique - c'était 6 mois avant les JO. Mon pied me faisait mal , les choses n'allaient pas et je ne pensais pas faire partie de l'équipe. Je suis rentrée chez moi et ne me suis pas entraînée. Je déprimais. A la fin du mois de janvier je suis retournée à Krugloye, et les choses allaient mieux car je faisais partie de l'équipe olympique. C'était juste une mauvaise passe où je doutais de moi.

IG: Quel fut votre moment le plus satisfaisant dans le sport?
YG: Juste après les JO. J'étais vraiment heureuse d'avoir gagné une médaille, et je réalisais que j'y avais contribué, j'en étais fier.. C'était bien d'avoir des gens qui vous félicitent.

IG: Comment gardez vous les choses sous contrôle, lorsque vous êtes jugée, blessée?
YG: Vous ne devez pas y penser! Ne pas prêter attention aux juges mais vous concentrer sur vos exercices. Si vous commencez à regarder autour de vous, les juges etc… vous n'y arriverez pas.. Pour les blessures, il faut être patient!

IG: Si vous, en tant que gymnaste, vous aviez le pouvoir de changer quelque chose au sujet des règles, que serait ce?
YG: Je donnerais plus de points pour la beauté, élégance et pas autant pour la difficulté. La gymnastique va devenir un beau sport. Le nouveau Code de pointage est horrible, alors je voudrais le changer pour favoriser la beauté.